Pourquoi certains célibataires ont du mal à trouver l’amour ?

Shot of a young couple drinking coffee while sitting in their tent

Être célibataire n’est pas toujours un choix. Beaucoup aimeraient trouver l’âme sœur, mais peinent à rencontrer la bonne personne ou à construire une relation durable. Pourtant, ils ont souvent beaucoup de qualités et semblent avoir « tout pour plaire ». Alors pourquoi certains célibataires ont-ils tant de mal à trouver l’amour ?

Le célibat, un choix réfléchi pour certains

Avant de s’interroger sur les raisons du célibat prolongé, il est important de garder à l’esprit que pour certains, il s’agit d’un véritable choix. Loin de subir leur situation, ils profitent des vertus et de la liberté offertes par le célibat :

  • Se consacrer à soi-même et à ses propres ambitions
  • Prendre le temps de se trouver et de savoir ce que l’on attend d’une relation avant de se lancer
  • Éviter la dépendance affective et les relations toxiques nouées par peur de la solitude
  • Faire une pause salutaire après une séparation douloureuse

Le célibat est même parfois vu comme une sorte de chemin initiatique, l’opportunité de grandir et de se construire en tant qu’individu avant de s’engager dans une relation de couple.

Les croyances limitantes, premiers freins à l’amour

Mais tous les célibataires ne choisissent pas cette voie. Beaucoup aimeraient trouver l’âme sœur, sans y parvenir. Parmi les freins les plus répandus : les croyances limitantes. Inconsciemment, certaines personnes se sabordent avec des pensées du type :

  • « Je ne suis pas assez bien pour lui/elle »
  • « Personne ne pourra m’aimer tel que je suis »
  • « Je ne mérite pas d’être heureux en amour »

Ces croyances négatives envoient à notre cerveau des signaux de rejet. Résultat : on attire les mauvaises relations ou on passe à côté des bonnes opportunités. La priorité est donc d’identifier ces schémas mentaux toxiques pour s’en libérer.

Comment changer ses croyances limitantes ?

  • Commencer par lister ses croyances négatives sur l’amour et les relations
  • Pour chacune, identifier d’où elle vient (éducation, expériences passées…)
  • Analyser leur part de vérité et leurs impacts concrets sur nos comportements
  • Imaginer la croyance positive opposée (ex : « je mérite qu’on m’aime » à la place de « personne ne m’aimera »)
  • Verbaliser quotidiennement ces nouvelles croyances positives pour les ancrer profondément

La peur de s’engager et des schémas familiaux

Outre les croyances limitantes, d’autres mécanismes inconscients peuvent nous freiner dans notre recherche du grand amour. Notamment la peur de l’engagement et la reproduction des schémas familiaux :

La peur de l’engagement

Quand on a souffert de relations houleuses par le passé, il peut être tentant de se protéger en évitant tout engagement sérieux. Certains célibataires enchaînent alors les aventures sans lendemain, d’autres préfèrent carrément la solitude. Mais cette protection a un coût : elle nous prive aussi des belles rencontres.

La reproduction des schémas familiaux

On a aussi tendance, souvent inconsciemment, à reproduire les schémas relationnels de notre enfance. Par loyauté, admiration ou simple confort, on a envie de vivre les mêmes scénarios amoureux que nos parents, grands-parents, etc. Même s’ils sont source de conflits et d’infidélités. Là aussi, prendre conscience de ces schémas et de leur impact négatif est indispensable pour s’en affranchir et choisir d’autres modèles.

Le manque d’estime de soi, poison de la séduction

L’estime de soi est notre jugement conscient ou inconscient sur notre propre valeur. Or de nombreux célibataires ont une piètre estime d’eux-mêmes, avec des conséquences dévastatrices sur leur capacité à séduire et à construire une belle relation. Parmi les impacts possibles :

  • Se trouver automatiquement moins bien que les autres
  • Avoir du mal à accepter les compliments
  • Ne pas oser aborder le premier par timidité ou peur du rejet
  • Se mettre en couple avec la première personne venue par peur de finir seul
  • Tout accepter par peur de perdre l’autre

La clé pour inverser la tendance ? Apprendre à s’apprécier soi-même, avec ses forces ET ses faiblesses assumées. Et intégrer que l’on mérite d’être aimé pour ce que l’on est. Cela demandera sans doute un long travail personnel, éventuellement accompagné par un professionnel. Mais ça en vaut la peine !

Les exigences et préjugés, ennemis de la sérendipité

Pour certains célibataires, l’amour se heurte à un autre écueil : des exigences amoureuses trop élevées et une montagne de préjugés. Qu’il s’agisse du physique, de l’âge, des centres d’intérêt ou du milieu social, leur  » radar amoureux » est réglé au plus serré. Résultat : ils zappent en quelques secondes des partenaires qui pourraient leur convenir.

Pour favoriser la rencontre, il est donc indispensable de faire preuve d’ouverture d’esprit. Et d’accepter la part de surprise propre à toute belle rencontre. Il faut aussi lâcher prise sur l’idée du « prince charmant » ou de « l’âme sœur parfaite » : dans 99% des cas, elle conduit à passer à côté de celles et ceux qui pourraient vraiment nous rendre heureux.

La difficulté à exprimer ses sentiments

Certains célibataires, enfin, sont freinés par leur difficulté à exprimer leurs émotions. Peu à l’aise pour verbaliser leurs sentiments, ils peinent à nouer une véritable intimité amoureuse. Au mieux, ils enchaînent les plans d’un soir. Au pire, ils restent seuls.

Là encore, un travail sur soi s’impose. Il faut apprendre à mettre des mots sur ses émotions, oser parler de soi et de ses aspirations. Et accepter de se montrer vulnérable devant l’être aimé, condition sine qua none pour construire une relation amoureuse épanouie. Des séances chez un psychothérapeute spécialisé dans les blocages sentimentaux peuvent aider.

Quid de l’environnement social et professionnel ?

Jusqu’ici, nous nous sommes intéressés aux freins internes qui peuvent compliquer la recherche du grand amour pour les célibataires. Mais l’environnement social et professionnel a aussi son importance. Difficile de faire des rencontres quand on travaille 80 heures par semaine ou que l’on vit reclus chez soi. Idem si l’on évolue dans un milieu très masculin ou au contraire très féminin.

Si tel est votre cas, il est donc indispensable de diversifier vos centres d’intérêt et vos cercles de socialisation. Sport, engagement associatif, activités culturelles, soirées… Maintenez un juste équilibre avec le travail et faites-vous plaisir ! Votre moitié idéale n’attend peut-être que de vous croiser au détour d’une nouvelle activité.

Célibat et avancée en âge, un duo qui inquiète

Passé 35 ou 40 ans, le célibat prolongé est souvent source d’anxiété. Normal : à cet âge, la plupart de nos amis sont en couple, voire mariés ou parents. Difficile dans ce contexte de ne pas ressentir une forme d’exclusion et un sentiment d’abnormalité.

Il est donc primordial pour les célibataires quadragénaires ou quinquagénaires de combattre cette impression et de relativiser. Ils doivent se remémorer que de nombreuses personnes ne trouvent l’amour qu’à un âge avancé. Et que le principal, c’est d’être bien dans sa peau et ouvert aux rencontres… Peu importe son âge !

Célibat après 40 ans : oser sortir des sentiers battus

Pour maximiser leurs chances de rencontrer l’âme sœur sur le tard, les quadras et quinquas célibataires doivent aussi oser innovyer dans leur manière d’aborder les rencontres amoureuses. Quelques pistes :

  • Fréquenter de nouveaux cercles moins conventionnels (associations, meetups, activités inhabituelles…)
  • Envoyer le premier message sur les sites et applis de rencontre
  • Accepter plus facilement les rendez-vous à l’aveugle
  • S’ouvrir à des profils atypiques
  • Oser exprimer directement son intérêt à un crush potentiel dans la vie réelle

Peut-on réellement « avoir tout pour plaire » ?

On entend souvent cette phrase au sujet des célibataires : « Il/elle a pourtant tout pour plaire, c’est incompréhensible ». Sous-entendu : être beau, intelligent, drôle, cultivé et sociable devrait suffire à trouver l’amour. Est-ce vraiment le cas ?

La notion de « tout pour plaire » à nuancer

S’il est vrai que certaines qualités (empathie, gentillesse, sens de l’humour…) sont des atouts indéniables en amour, elles ne garantissent en rien de trouver chaussure à son pied. Car une relation amoureuse réussie dépend aussi beaucoup :

  • De la compatibilité de caractères et de valeurs
  • De la capacité à exprimer ses sentiments
  • De l’alchimie propre à chaque duo
  • Du bon timing

Difficile dans ce contexte de réellement « avoir tout pour plaire ». Même les people les plus séduisants enchaînent d’ailleurs les déconvenues amoureuses. Preuve que le physique et l’intelligence ne font pas tout…

Se sentir aimable, la clé de l’amour

Plus qu’à « tout pour plaire », la réelle clé de l’amour réside dans la capacité à se sentir aimable. Ce qui compte n’est pas tant d’accumuler des qualités exceptionnelles que de s’aimer soi-même avec ses forces et ses fragilités. Et de se sentir digne d’intérêt aux yeux d’un ou une partenaire, malgré nos petits défauts.

Cette affirmation de soi permet de rencontrer des partenaires “à notre mesure“, ni trop au-dessus ni trop en dessous en termes de qualité humaine. Et donc de construire des relations équilibrées basées sur un amour réciproque authentique. Alors oui, même sans avoir « tout pour plaire », le grand amour reste accessible à celles et ceux qui s’aiment assez pour se sentir aimables !

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